Accueil TOP Galeries Encyclopédie
Conférence de presse de Kyary Pamyu Pamyu à Paris
 6 Mai 2013, 00:00   neotsubasa   Article

Vendredi 8 février 2013 à 16h30. Kyary Pamyu Pamyu a rendez-vous avec la presse française pour une conférence de presse à l'Hôtel Mercure Paris Montmartre. Celle-ci précède son concert prévu deux jours plus tard à la Cigale de Paris.

Vendredi 8 février 2013 à 16h30. Kyary Pamyu Pamyu a rendez-vous avec la presse française pour une conférence de presse à l'Hôtel Mercure Paris Montmartre. Celle-ci précède son concert prévu deux jours plus tard à la Cigale de Paris. Comme nous avions la chance d'y assister, nous sommes en mesure de vous en proposer une retranscription complète. Tout comme d'autres médias, nous aurions pu faire le choix de réorganiser les questions et de masquer le nom des différents médias présents mais nous avons préféré vous offrir ici une retranscription fidèle et chronologique de cette conférence. Ce n'est qu'après une petite vidéo et une présentation rapide de la demoiselle que la série de questions a pu commencer. Kyary Pamyu Pamyu : Bonjour. Je suis Kyary Pamyu Pamyu. Merci à vous d'être là aujourd'hui. Je m'en remets à vous. Podcast Yatta : D'où vient votre nom d'artiste Kyary Pamyu Pamyu ? Kyary Pamyu Pamyu : « Kyary » était le surnom donné par mes camarades au lycée. Tout seul, il n'avait pas assez d'impact et je me suis dit que ça pouvait être rigolo d'ajouter « Pamyu Pamyu ». Je suis satisfait de mon choix car tout le monde trouve ça compliqué à prononcer et à retenir. Et c'est donc grâce à cela que je me suis faite connaître. Japan LifeStyle : Avez-vous prévu un contenu spécial pour les concerts européens ? Kyary Pamyu Pamyu : Quand je suis venue à JAPAN EXPO en 2012, le public était extraordinaire, c'était génial. Ici, une fois encore, je serai confronté à la barrière de la langue mais je vais faire en sorte qu'on s'amuse, tous ensemble, avec le public français. J'aimerais construire quelque chose avec lui. Orient-Extrême : A vos débuts, comment avez-vous été repérée pour devenir mannequin dans des magazines comme Kera! ou Zipper ? Est-ce à cause de votre look dans la rue ? Kyary Pamyu Pamyu : Effectivement, c'est en traînant avec une copine de lycée au carrefour de Harajuku que je me suis faite repérée. J'ai fait pour le magazine Kera! une toute petite photo, une street snap, telle qu'on peut en voir dans les magazines de mode qui photographient les gens dans la rue. C'est ainsi que j'ai commencé à poser pour Kera! et ça a duré un an, un an et demi. Journal du Japon : Quelles sont vos inspirations vestimentaires ? Avez-vous des personnes ou des personnages qui vous influencent plus particulièrement ? Kyary Pamyu Pamyu : Aujourd'hui, je n'ai pas vraiment d'icone de mode qui m'inspire. Mais, quand j'étais lycéenne, Gwen Stefany chantait « Harajuku Girls » et je trouvais ça génial de la part d'une star internationale. C'est pourquoi je voulais devenir moi aussi l'une d'entre elles. Japan LifeStyle : Parmi vos tenues de scène, laquelle a été la plus fun à porter ? Kyary Pamyu Pamyu : Quand j'ai donné mon premier concert au Budōkan, au Japon, je portais une robe violette avec des ailes pour voler au-dessus de la scène, comme une fée. A un moment, je devais ouvrir mes bras pour libérer une sorte de « poussière féerique ». J'ai vraiment eu l'impression d'être une fée. C'était comme si un rêve d'enfance se réalisait enfin. TV France-Japon : Combien de stylistes et de fashion-designers travaillent avec vous ? Appréciez-vous des créateurs de mode français en particulier ? Kyary Pamyu Pamyu : Je travaille avec la même styliste de mode, Iijima Kumiko (飯嶋久美子) qui est très connue au Japon, depuis « PON PON PON ». Je crée avec elle tous les costumes, y compris ceux sur scène. Dans un premier temps, je dessine ce que j'aimerais porter et elle se charge de créer les véritables costumes sur la base de ces dessins. Par contre, je ne connais pas très bien les créateurs français donc n'hésitez pas à m'en conseiller ! Idols News Network : Avez-vous des idées sur les prochaines tendances de la mode à Harajuku et sur ce que vous ferez dans votre prochain clip ? Kyary Pamyu Pamyu : Il n'y a pas vraiment de tendance à Harajuku. Il y a tellement de styles différents qui cohabitent et de nouveautés qui se créent au même moment qu'il est difficile de généraliser. Personnellement, je ne saurais pas quoi répondre. Concernant mon prochain clip, qui sera celui de la chanson « Ninjari ban ban », il s'inspirera de l'univers des ninjas. On retrouvera donc pour le design des costumes des shurikens, ce genre de choses... Journal du Japon : Vous vous voyez plutôt comme une icone de la mode qui chante, ou plutôt comme une chanteuse qui prend soin de son apparence ? Kyary Pamyu Pamyu : Je ne prétends pas être une icône de mode, je me considère plutôt comme une fille artiste qui aime la mode. Pour moi, ce qui est important, c'est d'avoir un rapport 50-50 ou moitié-moitié entre la mode et la musique. Nihon no OTO : Pourriez-vous revenir un peu sur votre expérience dans l'émission Japan in Motion diffusée en France et au Japon et où vous tenez une rubrique. Kyary Pamyu Pamyu : C'est une émission où on parle des filles de Harajuku. Les gens qui regardent cette émission savent bien ce qui se passe dans ce quartier. Lors de ma venue à Japan Expo, j'étais avec mon équipe de mannequins de Harajuku et le staff de l'émission Japan in motion. Ce fut vraiment une super expérience pleine de bons souvenirs. L'émission a sûrement permis de me faire connaître du public français. Japan LifeStyle : Comment décririez-vous votre musique ? Kyary Pamyu Pamyu : Si je voulais décrire brièvement ma musique, je dirais que ce sont des sons rigolos, très positifs, mais dans mes textes il y a aussi des côtés un peu plus profonds si on prend le temps de s'y intéresser. Sinon, on peut noter que dans ce texte il y a des mots inventés comme « Tsukema Tsukeru » ou « Furisodation ». Ils ne sont ni japonais ni anglais et sont à mon avis assez accessibles pour les étrangers qui veulent chanter. Journal du Japon : Aimeriez-vous un jour faire un duo avec un artiste japonais ou étranger ? Kyary Pamyu Pamyu : J'ai été très influencée par Gwen Stefany, Lady Gaga et Katy Perry. Ce serait super si je pouvais faire un duo avec l'une d'entre elles. En France, j'aime beaucoup Yelle. Je ne la connais pas très très bien mais j'ai regardé pas mal de ses clips sur YouTube et ça me plairait de la rencontrer. TV France-Japon : Avez-vous déjà été contacté par des Américains qui souhaiteraient collaborer avec vous ? Par le producteur de Justin Bieber par exemple ? Kyary Pamyu Pamyu : Justin Bieber ?! (Rires) Je ne pense pas avoir été contactée par le producteur de Justin Bieber, mais j'aimerais beaucoup collaborer avec des artistes étrangers. J'espère que ça viendra un jour. Orient-Extrême : Vous avez eu la chance de participer pour la première fois au « Kōhaku Uta Gassen » fin 2012. Comment avez-vous réagi en apprenant cette invitation, et comment ça s'est passé en coulisses au milieu des stars de la musique japonaise ? Kyary Pamyu Pamyu : Le « Kōhaku Uta Gassen » est une émission de variété assez traditionnelle, très connue au Japon et qui est diffusée en direct au réveillon du nouvel an. Pour une artiste débutante comme moi, c'est un immense honneur. J'avais d'ailleurs un trac incroyable. En coulisses, il n'y avait que des artistes très très connus alors j'étais vraiment intimidée. Idols News Network : Quand vous avez débuté, souhaitiez-vous la carrière que vous avez aujourd'hui. Si vous n'aviez pas eu cette carrière, qu'auriez-vous fait à la place ? Kyary Pamyu Pamyu : Évidemment, je n'imaginais pas du tout ce qui allait arriver, mais on m'a donné cette chance et c'était mon rêve.  Venir à l'étranger et donner des concerts, c'était vraiment inimaginable, ce n'est que du bonheur ! Concernant un autre métier que j'aurais pu faire, c'est difficile de répondre. Je me sens tellement bien dans ma vie d'artiste aujourd'hui. C'est dans la prolongation de ce que je rêvais de faire. J'ai donc du mal à imaginer ce que je pourrais faire à la place. Nihon no OTO : Comment se passe votre collaboration avec Nakata Yasutaka qui produit vos chansons ? Kyary Pamyu Pamyu : Nakata Yasutaka (中田ヤスタカ) fait partie des producteurs que j'adorais avant de travailler avec lui. C'est un grand honneur, un rêve de collaborer avec lui. Nos idées de projets démarrent souvent de conversations banales lors de dîner. Une fois par exemple, je lui ai parlé de faux-cils et il m'a dit : « Ah oui, ça c'est marrant, je vais utiliser cette phrase pour un prochain morceau ! » (ndlr : « Tsukema Tsukeru »). En fait, l'inspiration et les idées viennent souvent comme ça. TV France-Japon : Question plus sérieuse : une AKB48 s'est récemment rasée la tête après avoir été démasquée en train de sortir avec un garçon. Que pensez-vous de cette affaire et de la pression subie par les idols japonaises ? Kyary Pamyu Pamyu : Effectivement, le métier d'idol est difficile. La pression est énorme, il y a beaucoup d'interdictions dans ce show-business. Personnellement, je ne suis pas une idol, ce que je fais n'a rien à voir et je me sens totalement libre, pas du tout comme ces filles de 20 ans qui sont un peu prisonnières du système. Ça me fait mal au cœur pour elles, mais c'est leur métier et je leur souhaite simplement « bon courage ». Journal du Japon : Avez-vous envie d'explorer d'autres domaines artistes que le chant et la mode ? Kyary Pamyu Pamyu : J'aimerais créer des choses, les designer, mais pas uniquement des vêtements. Cela dit, je me sens très bien dans ma vie actuelle, à faire ce que j'aime, alors je souhaite avant tout continuer à faire de belles choses, que ce soit au Japon ou à l'étranger.
Nous tenons à remercier bien entendu Kyary Pamyu Pamyu mais aussi son staff et Soundlicious pour nous avoir permis de prendre part à cette conférence.
Pour terminer, nous vous proposons l'intégralité de nos clichés réalisés au cours de cette conférence : [gallery link="file" order="ASC" columns="3" ids="11947,11948,11949,11950,11951,11952,11953,11954,11955"]
Page générée en 0.04256 secondes